Circonstances présumées propres aux saisons extraordinaire
Circonstances présumées propres aux saisons extraordinaires.
Grands froids d'hiver. - L'hiver me paroît dans le cas d'être très-froid,
lorsque vers l'époque du 20 nivôse, la nouvelle lune tombant dans les jours
lunisticiaux des constitutions australes, avoisine et précède le périgée, et que
Vénus n'est point dans le champ de sa conjonction inférieure.
Hiver doux et pluvieux. - L'hiver me semble dans le cas d'être doux, humide, et
souvent pluvieux, lorsqu'en frimaire, la nouvelle lune tombant dans les jours
lunisticiaux des constitutions australes, avoisine alors et précède l'apogée.
Cette circonstance devient peut-être en-core plus-favorable à la production du
fait en question, si Vénus se trouve alors dans le champ de sa conjonction
inférieure.
Nota. Quoique les hivers doux et pluvieux entretiennent nos rivières fort hautes
jusque vers le printemps, je présume que les très-grands débordemens qu'elles
éprouvent quelquefois, comme dans l'automne de l'an X, tiennent plus à des
fontes subites et abondantes des neiges des montagnes, par l'effet de quelque
vent méridional qui y aura été propre, qu'à un hiver doux, humide et pluvieux.
Dans l'été, les débordemens subits des rivières sont quelquefois le produit de
très-grands orages.
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